Leguideinfo.net : l’ancien coordinateur des Brigades anticriminalité (BAC) a piqué une crise ce mardi 3 juin 2025 devant une banque à Kaloum et mort s’en suivit. Les faits se sont déroulés juste après une altercation qui l’a opposée à une équipe de ramassage des véhicules mal stationnés le long des routes.
Celle-ci s’était montrée, selon nos informations, intraitable devant l’ancien officier de la police en dépit du fait qu’il se soit présenté. Chose que le défunt n’avait pas digérée. Quelque temps après le décès, un jeune se disant fils du colonel Idrissa Jozi Camara monte au créneau sur les réseaux pour s’insurger contre les agissements des grutiers.
Souleymane Jozi Camara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne s’est pas limité là. Il est allé jusqu’à accuser le directeur général de la police nationale d’être un des responsables de la mort de son père. Il en veut au contrôleur général de police Djénaba Sory Camara pour avoir gardé des bénévoles dans l’effectif de la police qui, selon lui, ont provoqué la mort de son père.
Pour l’avocat du DG de la police nationale, ces propos de Souleymane Jozi Camara sont diffamatoires et portent atteinte à l’honneur et à la dignité de son client alors que celui-ci n’en est pour rien absolument.
« C’est un incident malheureux qui s’est passé entre un colonel de la police et des gestionnaires de la grue pour mauvais stationnement. Est-ce que cela valait le coup d’accuser le directeur général de la police ? S’il n’y a pas d’autres intentions de nuire à l’image, à l’intégrité et à l’honneur de M. Djénaba Sory Camara qui au prix de sa vie, a engagé des réformes inestimables à la police, connues de tout le monde aujourd’hui », a déclaré Me Abdourahmane Dabo.
Selon l’avocat, ces accusations de l’homme qui se dit fils de l’ancien coordinateur des brigades anticriminalité (BAC) écorchent tellement l’image de son client, qu’il n’est pas question de les laisser passer.
« Déjà, je vous informe qu’une plainte pour diffamation conformément aux dispositions de l’article 363 du code pénal a été déposée dans un service d’enquête et les dispositions seront prises dans le plus bref délai pour que force reste à la loi. Nous allons tirer cette affaire au clair. Puisque mon client ne se reproche rien, ne pas le faire, serait une intention coupable », a ajouté Me Dabo.