Tabaski au Canada : la communauté guinéenne entre mémoire et résistance pour la liberté

Leguideinfo.net : À Montréal, la fête de la Tabaski est devenue le symbole d’une rencontre essentielle pour la diaspora guinéenne. Le 6 juin 2025, dans le parc Jarry, l’antenne canadienne du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) a rassemblé Guinéens exilés et avocats spécialisés. Au-delà du barbecue fraternel, cette réunion s’est transformée en une véritable tribune citoyenne et politique. C’est l’essentiel de la température de l’évènement capter par notre correspondant basé au Canada.

Sous la direction de M. Djan Diallo, coordinateur du FNDC-Canada, et de ses adjoints, M. Idris Mbundu Tuntoye, Vice-coordinateur, et de M. Thierno Bhouria Diallo, responsable du respect des statuts et règlements de l’organisation, la discussion a mis en lumière les actions menées en 2025, notamment des manifestations contre le gigantesque projet minier “Simandou” et devant des institutions canadiennes pour dénoncer les violations des droits humains en Guinée “répression, arrestations arbitraires, disparitions de leaders comme Foniké Mengué et Billo Bah”. M. Idris Mbundu Tuntoye a insisté sur la gravité de la situation et a qualifié ces disparitions de « kidnapping politique », accusant l’État guinéen de créer un climat de peur.

Cet événement a aussi offert un espace de soutien aux jeunes militants réfugiés, avec l’intervention d’experts en droit de l’immigration comme Maître Djeinabou Barry. Ils ont éclairé les participants sur les procédures de demande d’asile au Canada, une information cruciale d’autant plus qu’on dénombre au moins les 3 815 demandeurs d’asile guinéens recensés au Canada, selon les derniers chiffres publiés par la Section de la Protection des Réfugiés (SPR) Canada.

Malgré la douleur de l’exil, les témoignages ont exprimé un fort espoir de construire une Guinée libre et démocratique depuis l’étranger. Le FNDC-Canada a réaffirmé sa détermination à poursuivre le combat, prouvant que même loin du pays, la flamme de la liberté ne s’éteint pas.

Un des ressortissants guinéens sous l’anonymat a déclaré ceci en audio.

Depuis Montréal, Ibrahima Sarifou Boulléré Bah, pour leguideinfo.net