Leguideinfo.net : Le parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a riposté fermement à la demande du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) de suspendre son congrès extraordinaire, prévu pour le 6 juillet 2025. Dans une lettre empreinte de détermination et d’arguments juridiques, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a qualifié cette intervention de « décision partiale, illégale et disproportionnée ».
Des allégations sans ondement et une décision de justice ignorée. La direction de l’UFDG dénonce le fait que la demande du MATD serait fondée uniquement sur les allégations d’un groupe se présentant comme le « Mouvement des Réformateurs », lequel n’aurait, selon le parti, aucune existence juridique reconnue.
L’UFDG rappelle par ailleurs que l’organisation de son congrès a déjà été autorisée par une décision de justice définitive. Le parti insiste également sur le fait qu’aucun élément concret ne permettrait de présager un quelconque trouble à l’ordre public, contredisant ainsi l’argument souvent avancé pour justifier des interdictions de rassemblement.
Rejet de l’ingérence et réaffirmation de la liberté d’organisation
Dans sa réponse, l’UFDG rejette catégoriquement ce qu’elle considère comme une ingérence flagrante du MATD dans la vie interne du parti. Elle dénonce une atteinte directe à sa liberté d’organisation, un droit fondamental pour toute formation politique démocratique.
Face à cette situation, le parti réaffirme avec insistance que, sur le plan juridique, rien ne s’oppose à la tenue de son congrès à la date prévue du 6 juillet 2025. Cette position ferme de l’UFDG marque un bras de fer avec le ministère de l’Administration du Territoire, soulignant les tensions politiques actuelles en Guinée.