Leguideinfo.net : l’ancien parti au pouvoir en Guinée sanctionne des cadres proches du pouvoir tombeur d’Alpha Condé. Un cas déjà vécu du côté d’ancien rival l’Union de Force Démocratique de Guinée. L’UFDG à travers son responsable de communication, salue donc « Un engagement exigeant, un choix obligatoire ».
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Des faits éloquents, tirés de l’actualité récente, donnent raison à l’UFDG face à ses détracteurs, qu’ils soient déclarés ou tapis dans l’ombre :
Le RPG Arc-en-ciel, un des partis dominants de l’échiquier politique, vient de procéder à un grand ménage en son sein, en extirpant de ses rangs tous les fauteurs de troubles : ceux qui ne respectent pas ses statuts et règlements, tiennent des propos déplacés contre son leader, ou ont un pied dedans, un pied dehors. Quand une organisation politique ou de toute autre nature sanctionne un de ses membres pour avoir trahi la ligne de conduite commune ou manqué à la discipline du groupe, il n’y a rien de plus normal et responsable. On ne saurait parler de purge ou de chasse à l’homme. Il s’agit d’un acte de salubrité qui relève d’un devoir de cohérence, répond à un besoin de décantation. Rien ne peut se faire dans la confusion, le désordre et la duplicité.
Un groupuscule affirme prôner le dialogue et la concertation pour régler des différends qui l’opposeraient à la majorité qu’il combat. Cependant, celui qui en est à la tête a déclaré dans les médias qu’il n’y a pas de réconciliation possible ni envisageable avec le président du parti dont il a été exclu, et qu’il entend réintégrer manu militari. On clame vouloir la trêve avec un poignard derrière le dos et des ressentiments à peine voilés. De qui se moque-t-on ?
Dominique de Villepin, homme d’État français de renommée mondiale, a enjoint un des piliers du gouvernement Bayrou à faire un choix entre sa fonction de ministre et son statut de président d’un parti, pour une question de “dignité”, afin de ne pas mélanger les genres ni confondre les rôles. D’autres aussi, au “paradis”, ne devraient-ils pas se décider à choisir entre leur fauteuil de ministre — qui leur tient tant à cœur — et l’aspiration à diriger un parti quelconque ou à briguer la magistrature suprême, qui les obsède au point de dépasser toutes les limites et de tomber dans les pires excès ?
En s’abritant derrière leur mentor, en abusant de leur petite parcelle de pouvoir pour assouvir des desseins personnels obscurs ou faire la guerre à des partis politiques solidement implantés, les frondeurs et dissidents de tous les bords et de tous les acabits scient la branche sur laquelle ils sont assis. Ils troublent la paix dans la cité et compromettent dangereusement la survie du régime qu’ils prétendent servir, en partisans de la 25e heure et partenaires zélés.
Dans la vie comme en politique, ce qu’il est demandé à chacun, c’est de s’en tenir à son choix et de l’assumer pleinement, pour être cohérent avec lui-même, transparent et loyal envers les autres. On ne peut avancer masqué, ni s’obstiner à s’asseoir entre deux chaises.
Souleymane Souza KONATÉ,
Coordinateur de la Cellule de Communication de communication de l’UFDG
Président de la Commission Communication de l’ANAD.