Leguideinfo.net : La rébellion Rwandaise réputée des « génocidaires ». Les Forces Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) acceptent à déposer les armes et à se rendre à la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) juste après l’appel de l’armée congolaise du 10 octobre de l’année en cours, conformément à l’accord signé à Washington aux États-Unis d’Amérique entre Kinshasa et Kigali, afin de leur rapatriement dans le leur pays d’origine, le Rwanda. C’est dans un communiqué officiel de ce mardi 14 octobre 2025, qu’a fait savoir ce mouvement rebelle rwandais.
Les FDLR acceptent à déposer les armes et à se rendre à la MONUSCO afin de leur rapatriement au Rwanda, pays d’origine. Mais ce mouvement rebelle rwandais dénonce la mauvaise intention et politique du régime de Kigali (Rwanda). Selon les FDLR, les agissements de l’armée Rwandaise entravent par usage de la force et par actions d’infiltration, le passage de leurs unités et des civils vers le centre de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) situé à Goma dans la province du Nord-Kivu actuellement sous l’occupation de la rébellion congolaise AFC/M23.
“Le commandement des FDLR dénonce formellement les agissements de la RDF qui entravent par usage de la force et par actions d’infiltration, le passage sécurisé de nos unités vers le centre MONUSCO situé notamment à Goma (Nord-Kivu) », écrit-il
Les FDLR répondent favorablement à l’appel des autorités congolaises, les appelant à déposer les armes et à se rendre soit à la MONUSCO ou aux autorités congolaises afin de les rapatrier dans leur pays d’origine le Rwanda.
« Conformément à la demande officielle du gouvernement de la République Démocratique du Congo en date du 11/10/2025, nous nous étions engagés à évacuer le territoire avant ladite échéance », acceptent des FDLR.
Ces rebelles Hutu Rwandais fustigent les actes de l’armée de son pays le Rwanda envers leurs unités et la population civile qui se rendent au centre MONUSCO pour le processus de rapatriement.
« Or, nos éléments ont été empêché de progresser vers le centre MONUSCO par des actions coercitives, des embuscades et des trahisons opérationnelles de la part d’agents non identifiés infiltrés parmi nos rangs qui transmettent nos positions à la RDF afin de faciliter des bouclages ciblés », déclarent des FDLR.
Pour toutes ses actions, les FDLR trouvent que la sécurité de ses combattants et de populations est compromettante et violent les engagements pris par les autorités locales et entrave gravement le processus de désarmement ordonné par le gouvernement congolais.
Ces derniers rappellent, à la communauté internationale et à la MONUSCO, de prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité des itinéraires concernés, prévenir toute escalade, et permettre à la mise en œuvre effective du processus d’évacuation et de réintégration conformément aux engagements pris.
Les FDLR rappellent son second objectif demeure inchangé : celui de regagner ses foyers en paix et participer à un dialogue inter Rwandais constructif, à l’image des précédents accords conclus entre d’autres mouvements et le gouvernement de leur pays le Rwanda.
Rappelons que les FDLR sont en République Démocratique du Congo depuis 1994, après l’événement du génocide au Rwanda. Ils sont issus des anciens militaires de l’armée Rwandaise et de Interahamwe. Ils sont entrés en RDC, à l’époque Zaïre sur demande de la communauté internationale et s’installèrent dans la province du Nord-Kivu à la frontière avec leur pays d’origine le Rwanda.
FDLR, origine du conflit entre la RDC et le Rwanda ?
Depuis un temps, le Rwanda accuse la République Démocratique du Congo de soutenir ces rebelles que Kigali qualifie de génocidaires. Ces accusations sont toujours rejetées par Kinshasa.
Le Rwanda a mis un régime de défense à la frontière avec la République Démocratique du Congo d’où selon lui, pour se protéger contre ces rebelles génocidaires qui présentent une menace permanente contre le régime y compris la population. Le dispositif sécuritaire du Rwanda débordait et faisait des dégâts graves. Kinshasa accuse Kigali de pillages des ressources naturelles (minerais) violations de frontières et soutien total des groupes armés locaux et étrangers notamment Alliance Fleuve Congo et Mouvement du 23 Mars (AFC/M23) actif dans le Nord et Sud-Kivu.
Accord de Washington aux États-Unis d’Amérique
Après plusieurs médiations régionales et africaines sur la question sans solution concrète. Les États-Unis d’Amérique ont saisi l’affaire pour trouver une solution durable entre deux nations en conflit il y a trois décennies.
La médiation américaine a abouti à un accord avec plusieurs aspects, économique, diplomatique, sécuritaire etc….
Dans l’accord sécuritaire, le Rwanda est obligé de lever ses mesures défensives sur le territoire congolais. Pour faire, la République Démocratique du Congo a été recommandée de neutraliser les rebelles Hutu-Rwandais FDLR sur son territoire afin que le Rwanda lève son dispositif sécuritaire sur le territoire congolais. À cet effet, un mécanisme conjoint de suivi a été établi pour le processus de neutralisation et rapatriement des FDLR dans leur pays d’origine le Rwanda. Raisons qui explique le dépôt des armes par des FDLR afin de les rapatrier dans leur pays d’origine le Rwanda.

Depuis Kinshasa, Sadi Saidi Erick, pour leguideinfo.net