Leguideinfo.net : Docteur Cellou Diallo entre de plain-pied dans le monde littéraire guinéen. Dr en Droit, avocat au barreau et maintenant écrivain, il présente la “Répartition de la Compétence Normative en Guinée ». Un ouvrage de 170 pages, préfacé par le respecté Joseph Djogbenou.
Unique en son genre dans le paysage doctrinal guinéen, Dr. Diallo s’aventure donc dans un terrain vierge défini comme un mythe, mais il perce quand bien même pour sortir un puissant outil de travail. La Répartition des Compétences Normatives est sans doute une véritable arme pour les usagers du droit mais aussi et surtout les législateurs.

Pour ceux qui connaissent Dr Cellou Diallo, ce cadre au cadre de l’administration guinéenne est doté d’un savoir qu’il fallait partager et il commence bien en immortalisant son existence sur terre à cet ouvrage.
« Cet ouvrage que j’ai eu le plaisir de publier il y a quelques mois chez Harmattan porte sur la répartition de la compétence formative sur le plan constitutionnel en République de Guinée. Le livre traite de plusieurs questions. D’abord, il essaie de répondre à la question: pourquoi faut-il répartir les compétences normatives au sein de l’État? D’où vient cette idée? Quels sont les détenteurs de pouvoir normatif au sein de l’État ? Qui peut faire quoi? Pourquoi c’est à lui de le faire? Comment dois-tu le faire? Et s’il ne le fait pas, qu’est-ce qui est prévu? Quelles sont les conséquences de son inaction? Qu’est-ce qui est prévu par le pouvoir constituant pour garantir le bon fonctionnement du dispositif? Est-ce que les mesures qui sont prévues fonctionnent correctement? Et si ce n’est pas le cas, comment est-ce que cela se ressent au quotidien dans le fonctionnement du dispositif?», explique Docteur Cellou Diallo.
Les domaines du pouvoir exécutif
Le livre déconstruit les idées préconçues qui prête à confusion. alors l’auteur à véhiculé un message clair qui lève totalement l’équivoque. Dr. Cellou Diallo, détaille le contenu assez précis pour guider les lecteurs.
« Plusieurs messages sont véhiculés par cet ouvrage. Le premier qui est fondamental, c’est qu’il nuance à certaines idées préconçues qui consiste à considérer que s’il y a effacement du pouvoir législatif, hypothétique ou avérée par ailleurs, c’est parce que l’organisation de la compétence normative biaise la répartition et affaiblit le législateur. Il n’en n’est pas du tout le cas parce que les résultats de nos travaux mettent en lumière que dans le cadre de la répartition de la compétence normative le législateur est par ailleurs est très bien doté de pouvoir constituant que le dispositif a intégré, le rituel constitutionnel de notre pays a bien voulu doter le législateur d’un champ de compétences extrêmement large parce que tout lui ai assigné il n’y a que deux domaines qui, respectivement, relève du pouvoir à l’exécutif, et c’est l’organisation de l’administration et les procédures civiles administratives. Et même si on regarde derrière la pratique, cette compétence, donc large du pouvoir législatif qui reste des textes, est aussi aggravée par la pratique institutionnelle. Et c’est d’ailleurs quelque chose d’assez intéressant lorsqu’on prend par exemple l’organisation de l’administration. Il résulte de la partie que nous avons observée que le législateur s’est aventuré à travers une loi de 2018 comme une maladie la loi 0,25 pour organiser le fonctionnement de l’administration en retard des prévisions textuelles. Il en a peur que cette attribution ne lui soit pas attribuée par le dispositif consécutifs parce que nous sommes habitués à importer les dispositifs juridiques qui sont prévus dans le cieux constitutionnel pour les mettre dans notre droit positif. Les incorporer sans pour autant faire le nécessaire travail d’adaptation et de vulgarisation. Or, cela crée d’importants problèmes parmi lesquels la langue maîtrise la non-appropriation des différents textes qui sont importés par ceux qui sont concernés au premier rang desquels les acteurs institutionnels qui sont censés normalement les appliquer. Donc c’est tout droit zone interroge notre façon de procéder à la matière», a révélé Dr. Diallo.
Cible
«Le livre s’adresse donc selon l’auteur au premier rang une catégorie de personnes vraiment sensibles qui sont les professionnels du droit ou les agents de l’administration. C’est-à-dire poursuit-t-il, c’est essentiellement des acteurs du système normatif au rangs desquels les agents de l’État, les acteurs de l’exécutif à un niveau très élevé, les acteurs législatifs et donc en l’espèce actuellement les membres du CNT et puis aussi des étudiants, des chercheurs d’universités, des enseignants mais plus globalement tout citoyens qui est patient, pourra le parcourir et comprendre son contenu», promet Dr. Diallo.
Singularité
«C’est son côté original parce que, autant que je sache si ma mémoire ne me trahit pas, il n’y a pas un ouvrage en Guinée qui s’est intéressé exclusivement à la normativité. On peut rencontrer dans des thèses partiellement, la notion qui est traitée est évoquée parfois de façon très sommaire mais un ouvrage consacré entièrement au système normatif de notre pays, sauf erreur de ma part, la doctrine guinéenne n’en avait pas du tout» estime Dr. Cellou Diallo.
Alors il invite les lecteurs à tout faire pour se procurer du livre déjà disponible chez l’Harmattan Guinée pour apprendre sur le fonctionnement de notre système normatif et donc par ricochet comment est-ce que les pouvoirs publics fonctionnent ?
Pour vos commandes le +224 626 69 68 88est ouvert pour vous !
Mamoudou Boulléré Diallo
Tel : +224 620 48 07 07
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