Leguideinfo.net: demain vendredi 12 septembre 2025, la Haute Cour Militaire rendra son verdict dans l’affaire opposant le Parquet Général à l’ancien président de la République Démocratique du Congo et Sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange accusé pour plusieurs griefs graves. Joseph Kabila, ancien chef d’état congolais est accusé pour notamment, participation à un mouvement insurrectionnel, Crime contre la paix et la sécurité de l’humanité, Homicide intentionnelle par balles, Trahison, Apologies, Viol, Torture, Déportation, occupation à force ouverte de la ville de Goma.
Lors d’une audience publique du vendredi 22 août dernier à Kinshasa, la peine de mort a été requise, contre lui, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda. Le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute Cour militaire à condamner « à la peine de mort » Joseph Kabila pour « crimes de guerre », « trahison », et « organisation d’un mouvement insurrectionnel », ainsi qu’à vingt ans de prison pour « apologie de crimes de guerre » et quinze ans de prison pour « complot ».
Identité de Joseph Kabila Kabange mis en confusion : Dès l’ouverture de l’audience publique, la Haute Cour Militaire a identifié le prévu, ancien président de la République Démocratique du Congo au nom de Joseph Kabila Kabange, originaire de l’ex province du Katanga en République Démocratique du Congo, d’un père Mzee Laurent Désiré Kabila et d’une mère Sifa Mahanya tous congolais.
À sa troisième audiences, les avocats des parties civiles, mettent en causes les identités de l’ancien président de la RDC en relevant son origine est rwandaise et ses vrais noms seraient Hippolyte Kanambe Kazemberere, né d’un père et d’une mère tous rwandais. Pour cet effet les avocats de la partie civile ont réclamé plus de 24 milliards des dollars au titre des dommages et intérêts causés à l’État congolais par l’ancien président de la République. Tout en plaidé pour que l’infraction initiale de trahison soit requalifiée en espionnage, arguant que Joseph Kabila serait un étranger d’origine rwandaise ayant usurpé la nationalité congolaise.
Ils demandent sa déchéance de nationalité, affirmant que son identité aurait été falsifiée par feu le ministre de la Défense Ngoy Mukena, qui lui aurait attribué le nom de Kabange, alors qu’il s’appellerait en réalité Hyppolite Kanambe.
Procès à sens unique ?
Depuis le début des audiences publiques, l’ancien président de la RDC Joseph Kabila y compris ses avocats sont toujours absents. Présents aux audiences, le ministère public près la Haute Cour Militaire, les avocats des parties civiles dont provinces du Nord et Sud-Kivu, Ituri, ONG Défense des Victimes Sans Frontières (VCSF), et ASBL l’Association d’Accompagnement des Veuves et Orphelins Victimes de Guerre (AVOVIG).
Depuis Kinshasa, Sadi Saidi Erick, pour leguideinfo.net