Leguide.info : l’USAID fait d’une pierre deux coups en lançant le projet ÉPIC au même moment de la clôture du projet de Détection des et Surveillance des maladies infectieuses (IDDS). Le conseiller principal du ministre de la santé s’est réjouit d’annoncer la capacité de transport des échantillons de biologie médicale de façon sécurisée. Une enveloppe de 750 000 dollars US est sur la table. Le gouvernement guinéen s’est montré très satisfait par cet accompagnement. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique.
“Le projet IDDS a travaillé pendant cinq années main dans la main avec le ministère de la santé notamment la direction nationale de laboratoire, l’institut national de la santé publique ainsi que les laboratoires régionaux pour améliorer la capacité de détection de laboratoires dans le pays. on a aussi mis en œuvre le système de transport des échantillons aussi vraiment améliorer la surveillance des maladies à potentiel épidémiques”,explique Ebi Bile le Directeur Pays de l’ONG FHI360 en République de Guinée.
Le conseiller principal du ministre de la santé et de l’hygiène publique, a vanté les acquis du projet qui le projet de Détection et Surveillance des maladies infectieuses (IDDS), avant d’exprimer ses attentes pour le projet Contrôle Épidémies ÉPIC qui vient d’être lancé.
“C’est un projet qui a apporté un appui certain aux laboratoires et aujourd’hui grâce à ce projet on peut transporter des échantillons de biologie médicale à travers tout le pays et de façon sécurisée.Un des acquis aussi c’est la surveillance de la résistance aux antimicrobiennes.chez nous on a tendance souvent d’utiliser des antibiotique de façon anarchique. Et donc ce projet a permis de mettre en place dans les laboratoires de biologie médicale, tout le système qu’il faut pour détecter des germes pathogènes et de faire l’antibiogramme afin de savoir quel antibiotique est adapté pour quel germe. Avec la continuité du projet parce qu’il y a un autre projet qui est venu, nos laboratoires vont aller vers l’accréditation. Donc nos laboratoires vont être certifiés dans le monde entier. Ils peuvent être consultés par d’autres pays pour de faire des examens de références”, salue le Pr Falaye Traoré, conseiller principal du ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Le montant sera revu à la hausse dans les prochaines années selon la conseillère en charge de la sécurité sanitaire à l’USAID. Elle revient sur le contenu du projet clôturé et le montant de financement de celui qui est lancé ce jeudi à Conakry.
“Nous sommes dans le cadre de renforcement de règlement sanitaire international comme le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Nous faisons de la prévention, de la détection et de la riposte aux épidémies. Avec l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) nous soutenons des projets dans ce cadre. Pour la prévention et la surveillance nous faisons le renforcement des capacités des laboratoires et pour la riposte aussi nous travaillons avec la partie nationale pour renforcer ses capacités. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en 2014 on eu des cas d’ÉBOLA ici et c’est dans ce cadre que ces projets sont venus après. C’est très important d’être vigilant dans la surveillance des maladies infectieuses pour ne pas qu’on soit surpris. Vu l’importance de la détection il faut qu’on est des labos capables de surveiller ces maladies que ce soit des maladies infectieuses à potentiel épidémique et de maladies comme la résurgence aux antimicrobiennes. Nous faisons la surveillance de la résurgence aux antimicrobiennes (RAM) pour ne pas que les médecins prescrivent à l’aveugle des antibiotiques pour des personnes qui ne sont pas censées traiter la maladie. Nous célébrons vraiment la réussite du projet IDDS qui a pu renforcer les systèmes intégrés de transport d’échantillons, la surveillance de la RAM et aussi le renforcement des labos en République de Guinée. Le nouveau projet pour l’année fiscale c’est-à-dire du mois de mars au 30 septembre le contribuable du gouvernement américain a disponibilisé 750 000 dollars. Et ça va varier pour les quatre prochaines environ un million de dollars par an ”, détaille Tamar Bah, conseillère en sécurité sanitaire à l’USAID.
Des satisfecits ont été décernés aux participants au projet et des engagements ont été pris pour la conservation des acquis et la quête de perfection.
Mamoudou Boulléré Diallo