Leguideinfo.net : En marge de l’adoption par la majorité des conseillers nationaux présents à la séance plénière de ce lundi sur la modification de la loi sur le financement routier en Guinée, le président du Conseil National de la Transition a posé un diagnostic sur ce qui constitue un blocus au développement de la République de Guinée. Dr Dansa Kourouma, dit que l’équation est simple, « il faut interroger le réseau routier ». Puisque la loi modifiée porte sur le système du pesage et du pesage péage, il encourage le pays d’abord à lever des fonds pour « construire des vraies autoroutes à péage ». Il donne la clé.
« Nous devons pouvoir lever des fonds pour construire de vraies autoroutes à péage pour notre pays, nous en avons besoin. Nous rêvons depuis l’indépendance pour que la Guinée aussi puisse avoir ses premières autoroutes à péage tels que nous voyons dans d’autres pays voisins, ça commence par ce petit pas mais ça demande la responsabilité et surtout beaucoup d’intégrité collecter 1 000 2 000 francs 5 000 francs guinéens etcetera, ça peut paraître banal. Mais si c’est bien géré, ça peut améliorer de manière significative la qualité et la consistance du réseau routier de notre pays », jure, Dr Dansa Kourouma.
C’est un passage obligé pour aspirer à un pays développement, poursuit-il : « Le processus de développement socio-économique pays dont le maillon faible a été de tous les temps et de toutes les époques la vétusté de son réseau routier et la faiblesse de son système de transport et de connectivité pour savoir si tu es le niveau de développement économique, ne passez pas par missionnaire son système. public, vous allez vous rendre compte si ce pays est développé ou s’il est en voie de développement la route constitue un élément essentiel de connexion pas seulement entre les zones de production et les hommes commercialisation ou de consommation mais de culture de civilisations, ça peut connecter des localités, c’est un moyen un outil de réconciliation », explique le président du CNT.
Maintenant que la loi est votée et dès qu’elle entre en viguerie la verbalisation va commencer, le président du Conseil National de la Transition interpelle ceux qui sont concernés par la gestion de ces fonds.
« Je profite de cette tribune pour s’adresser à l’organe de l’État qui aura la charge de collecter et d’utiliser les ressources mobilisées dans le cadre de la rentabilisation de nos routes. Cet organe doit faire montre de transparence et de redevabilité mais surtout d’efficacité dans l’utilisation des ressources. Monsieur le directeur du fond d’entretien routier trouveras dans ce message un soutien mais aussi une interpellation, ces fond collectés au préjudice des populations qui parfois se sent trop sur quel réseau routine mérite d’être géré avec responsabilité », prévient le président du CNT qui invite les acteurs de la société de civile et le parlement de s’impliquer dans l’éducation civique pour le respect du code routier.
« L’autre élément de mon intervention repose essentiellement sur le rôle de la société civile et le rôle du Parlement en termes de sensibilisation d’éducation civique des populations à adhérer à ce projet. À bon port, c’est une opportunité de transformation durable de la qualité de notre réseau routier, c’est un moindre renforcer la sécurité. Ces points de contrôle sont les endroits où on peut faire d’autres contrôles veiller à la circulation illicite des arbres légèreté, mais aussi ce réseau mafieux qui sont sur nos routes, c’est coupeurs des routes » averti le président de l’institution parlementaire transitoire en Guinéenne.
Voici le discours officiel à télécharger!
Mamoudou Boulléré Diallo
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