Leguideinfo.net : les populations de Kankan restent marquées par la mort tragique de six élèves alors qu’ils traversaient une rivière pour rejoindre l’école. Le président de la délégation spéciale sollicite du gouvernement de la transition de construire un pont là-bas pour mettre un terme à de tels drames. Arafan Moussa KOULIBALY, fait une liste des doléances notamment la relance des industries et la soumet au premier Ministre du gouvernement de transition qui a pris des engagements sur place. Amadou Oury reconnaît que le pouvoir n’aura de répit que quand Kankan sera desservi en électricité. Il ajoute que l’eau et les infrastructures sont aussi prioritaires de son gouvernement.
«La population de Kankan reste et demeure reconnaissante à l’ensemble des actions entreprises à leur bénéfice. Tout au moins, permettez-moi excellence, de vous soumettre respectueusement les doléances de la population de Kankan car le CNRD c’est du concret et la population de Kankan me charge de faire ses doléances de façon concrète. La finalisation du pont reliant le quartier Bordeaux au quartier de Fadou dans la communauté urbaine au niveau duquel nous avons enregistré des cas morts des élèves pendant la traversée pour rejoindre l’école; le dragage du fleuve Milo et la restauration des berges, la relance du projet coton; des usines de jus de fruits et de la briqueterie », plaide Arafan Moussa KOULIBALY, président de la délégation spéciale de Kankan.

Pour le chef du gouvernement de transition, le premier défi du CNRD est de réussir à stabiliser le courant électrique à Kankan. D’ailleurs M. Amadou Oury Bah promet que dans quelques jours avec l’aide de Dieu une solution définitive sera trouvée.
«Il y a encore beaucoup d’insuffisances. Sur le plan de l’électricité il y a des efforts qui sont en train d’être fait mais nous nous serons tranquilles, et avoir le sentiment d’avoir rempli nos devoirs que lorsqu’il n’y aura plus de coupure d’électricité dans la ville de Kankan. Je sais qu’il y a beaucoup de projets qui existent, mais je suis très pressé de les voir se réaliser concrètement, parce qu’on dit ventre affamé n’a pas d’oreille. Vous avez besoin d’électricité. L’économie a besoin d’électricité. Toute la vie a besoin aujourd’hui d’électricité pour progresser. Même pour construire sa maison on a besoin de l’électricité, donc il va de soi que sans électricité c’est comme si tout le monde est étouffé mais je vous dis dans quelques mois avec l’aide de Dieu Kankan va sortir de cette question est-ce que aujourd’hui nous aurons du courant ou pas? Ça c’est quelque chose d’essentiel», s’engage Bah Oury devant les populations de Kankan.
Le chef du gouvernement va plus en promettant la construction de différentes routes en souffrances dans la région pour dit-il faire de Kankan une ville de référence dans le grand Sahel. Une ambition qui passe par le développement des voies de communication, la disponibilité de l’eau et de l’électricité ainsi qu’une politique commerciale adaptée aux contextes du moment.
«La question de l’eau est une préoccupation également. Lorsqu’on a l’électricité lorsqu’on a l’eau, il manque quoi d’autre? Ceux qui rentrent dans les prêtres de l’État de manière principale, c’est la question des infrastructures au niveau des infrastructures. Ce qui est fait est appréciable mais ce qui reste à faire et encore très important. La route la route Kissidougou-Kankan, la route Kankan-Kérouané et les autres routes qui ont été entamées qu’il faut compléter pour faire de Kankan, la ville qui va être non pas simplement la capitale est de la Guinée, mais pour des raisons que vous savez, la région du Sahel a besoin d’un espace économique stabilisé d’une ville moderne pour être en capacité d’être sur le plan régional, une grande ville d’économie comme elle a été dans des siècles auparavant, pour pratiquement l’ensemble d’une grande partie de l’Afrique de l’Ouest. C’est cette ambition qu’on a pour quelqu’un», se projette le premier ministre à la maison des jeunes de Kankan.

La promotion du contenu local était également inscrite dans l’agenda du premier ministre. D’ailleurs Amadou Oury Bah et sa suite se sont rendus dans plusieurs unités industrielles, notamment les sociétés cotonnières, l’usine de jus de fruits et à la Coopérative Nany Sabougnouma. Partout, des constats sont faits et des recommandations pour endiguer les problèmes sont aussi exposées devant Bah Oury.
Mamoudou Boulléré Diallo
Tél : 620 48 07 07
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