Leguideinfo.net : le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est au centre de tous les débats dans les quartiers généraux de partis politiques ce week-end en Guinée. L’ADC-BOC se félicite de son certificat qui l’autorise à exercer ses activités sur le terrain, mais le président demande un accompagnement financier de la part de l’État, ayant investi 30 millions GNF seulement dans les documents d’état financier du parti en 3 ans. À l’UDG on ne tremble pas, le président Mamadou Sylla se demande à quand les élections en Guinée? À l’UFDG ce n’est pas le moment d’avoir peur, martèle le parti qui qualifie le rapport d’un “chiffon’’. Au RPG-Arc-En-Ciel (suspendu), Alpha Condé dénonce les ‘’forces du mal’’.

« C’est une bonne chose, il fallait qu’on sache qui est qui dans ce pays au niveau de la politique », nargue Mamadou Sylla qui dit que le MATD est dans son rôle.
L’autre rôle sur lequel le même est attendu par les partis politiques c’est bien le paiement des subventions en tout cas à l’ADC-BOC. Là-bas le leader ne comprend certains critères qui prêtent à confusion. L’obtention de certains documents n’a pas été facile pour beaucoup selon Dr Ibrahima Sory Diallo.
« Financé par an ça se fait par 10 millions donc les trois ans vont te faire 30 millions et l’état n’a rien donné seulement pour faire l’évaluation. C’est-à-dire l’état financier de 30 millions. Et quand vous prenez encore la liste des donateurs, quelqu’un qui te donne l’argent, est-ce que t’as besoin de mettre son nom dans un document ? Ils ont même demandé tout ça. On était obligé d’aller demander pardon à nos donateurs, demander qu’on envoie leurs noms. Vous voyez donc il y a eu des choses qui sont vraiment difficiles à avoir mais par contre on s’est exercé à le faire pour ne pas être sanctionné. Sinon franchement l’état financier pour les partis politiques qui n’ont pas vraiment de subvention, c’est compliqué » se lamente le leader de l’ADC-BOC.

Paiement des subventions
« Et c’est des choses qui nous ont trop fatigué et je pense qu’à partir du moment qu’ils ont d’après eux assaini, ils doivent maintenant à leur tour se mettre à la tâche pour payer la subvention des partis politiques. Parce que c’est un parti politique légalement constitué qui a été évalué. Depuis plus de trois ans, ils sont sur cette démarche aujourd’hui ils doivent aussi régler les dus des partis politiques parce que chaque parti politique légalement constitué qui exerce normalement à droit à une subvention annuelle. Qu’est-ce qu’ils vont attendre pour nous payer cela aussi. Donc je pense que c’est une exigence que les parties politiques ont été évalués doivent faire donc c’est obligatoire », déclare Dr Ibrahima Sory Diallo.
Les incohérences du MATD
« Il y a des partis qui ont été évalués aujourd’hui et qui ont validés mais qui n’ont jamais compéti. Je me demande quel est le critère qu’ils ont utilisé parce qu’il ya des partis là-bas n’ont jamais déposé leur candidature même pour une élection communale. Donc si on dit que ces partis sont légaux au même titre qu’un parti qui a participé à toutes les élections en République de Guinée, ça fait mal », s’offusque le président de l’ADC-BOC.
L’UDG reste sur sa faim
« Vous savez, l’UDG est un grand parti. Un grand parti, c’est celui qui s’est présenté à toutes les échéances électorales qui sont organisées dans le pays. On a participé à tous, la présidentielle, les communales, les législatives deux fois. C’est le grand parti. Nous on va continuer d’animer notre parti parce qu’on ne sait pas exactement quand les élections. Tant qu’il ne prend pas le décret pour convoquer le corps électoral, bon moi je suis resté sur ma faim », avoue Mamadou Sylla.

Que dit l’UFDG ?
«Le chiffon qui a été publié par le ministère de l’administrateur du territoire, n’engage que ceux le croient. Au niveau des forces vives de Guinée nous parlons d’un seul langage. Nous sommes désormais unies et solidaires, et nous allons travailler pour que le retour à l’ordre constitutionnel soit effectif. Du côté de l’UFDG, du côté nous laissons le gouvernement s’occuper de sa haine. Le département de l’administration du territoire doit régler son différend avec le ministère de la justice. En ce qui concerne le parti, nous travaillons tranquillement pour que le Congrès de l’UFDG soit la plus grande fête jamais organisée en Guinée »,
Souleymane Souza KONATÉ, Président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller Chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo.

Aliou Konah de l’UFDG fait exprès de revenir sur une déclaration populaire du président de la transition qui dit : « Ni moi ni aucun membre du Sénégal. Est-ce que nous allons l’aider à trahir son serment? » Aux militants de scander non, alors Aliou poursuit en ces termes, «Je suis sûr que le général Mamadi Doumbouya ne sera pas candidat » espère-t-il.
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