Leguideinfo.net le Médecin Urologie-Andrologie accusé d’erreur médical, par un parent d’une Patiente, Dr Faremba Camara, le Directeur Général de l’hôpital régional de Kankan réagit vigoureusement à cette accusation. L’affaire qui a éclaté dans la matinée de ce jeudi 17 avril 2025, risque de devenir plus préoccupante qu’on ne l’imagine. Tout est partie d’une intervention chirurgicale sur une fillette de 7 ans. Originaire de Mandiana, elle souffrait d’une tumeur, reçue en urgence et opérée, c’est là que vient l’incompréhension. Le problème a surgi quelques semaines après l’intervention chirurgicale.
La famille soupçonne une erreur médicale. Les médecins rétorque, « l’intervention a eu lieu, et ça été un grand succès pour nous…les vidéos sont là. Du début jusqu’à la fin, j’ai tout filmé», se défend l’hôpital avant d’affirmer que les parents de la patiente ‘’n’ont pas respecté les consignes prescrites, pire elle s’est livrée à l’automédication’’ et que c’est cela qui aurait aggravé la situation de l’adolescente.
La petite Bintou Mara avait été admise à l’hôpital en février dernier pour une tumeur grave nécessitant une opération urgente, apprend notre correspondante régionale basée à Kankan. Mais que par faute de moyens financiers, le Directeur général de l’hôpital, Dr Faremba Camara, s’est vu obligé de prendre personnellement en charge tous les frais de l’intervention.
Après plusieurs séances, le père de la patiente s’est montré insatisfait des soins reçus par sa fille. Alors qu’il est lui-même accusé d’avoir ignoré les prescriptions du médecin. Il décide alors de prendre la parole dans les médias pour dénoncer ce qui est arrivé à sa fille. Les incriminés y voient une volonté de salir leurs noms dans cette affaire.
« Cette enfant-là est venue ici très fatiguée avec ses parents qui n’ont pas de moyens, ça nécessitait une prise en charge chirurgicale. Il y’a en même qui m’ont dit de ne la touchez pas, il faut l’envoyer directement. Mais le médecin connaissant toute la réalité, se dit s’ils n’ont pas pu payer ici ce n’est pas à Conakry qu’ils vont pouvoir payer ».
C’est alors qu’une demande de prise en charge est faite auprès du directeur. Il accède à la demande et les examens nécessaires sont faits. Après l’intervention, il était prévu qu’elle suit le reste du traitement à Conakry auprès des services les mieux équipés.
« Quand ils sont sortis, ils n’ont pas respecté les consignes données par l’hôpital. J’ai dit à Diawara de se préparer pour aller avec le surveillant voire l’état de l’enfant. Je parle avec conscience, Dieu seul est mon témoin actuellement j’ai dit à Diawara la Pick-Up est là prépare toi vous allez voir l’état de l’enfant appel les parents où qu’ils soient. Mais entre-temps, il m’a dit qu’il les a appelés mais qu’il semble qu’ils ont fait un traitement là-bas à Mandiana qu’ils ont même injecté l’enfant et maintenant l’enfant est paralysée ».
« Il voulait nier, vous avez fait une piqûre à l’enfant elle ne marche pas maintenant est-ce que c’est ce qu’on t’as dit ? Débrouille-toi maintenant je ne suis plus dedans eux devraient aller voir l’état de l’enfant et venir me faire le compte-rendu si c’était le problème de moyen j’allais voir comment je pouvais les assister ensuite mais quand c’est déjà lent comme ça je me désengage, mais quand j’ai entendu qu’ils ont entrain de critiquer l’hôpital dans la presse je dis maintenant que je vais l’attaquer sur son propre terrain. Il n’a pas été reconnaissant envers nous mais la vie va avec ça ce n’est pas une question d’aujourd’hui sinon l’intervention là il n’allait pas payer moins de 40 millions moi-même je me suis engagé, j’ai pris tout en charge mais s’il me poignarde dans le dos aujourd’hui, le surveillant voulait se fâcher je lui ai dit de se calmer je vais résoudre le problème. On ne doit pas se décourager, c’est notre mission regarder en arrière donnez des soins et des soins de qualité », instruit Dr Faremba Camara explique.
De son côté, Dr Moussa Arafan Fofana, surveillant du service urologie, dit être dans un choc face à ces accusations, et il affirme aussi d’avoir toujours agi dans l’intérêt de ses patients.
« L’enfant est venu il y avait une tumeur rénale dans son ventre. Maintenant quand elle a été vue par le médecin, parce que c’est moi qui suis en charge de son dossier on m’a demandé de l’hospitalité. Quand je lui ai hospitalisé, je l’ai expliqué les formalités, il a dit que vraiment qu’il n’a pas les moyens qu’il est venu désespérer qu’il ait été dans plusieurs endroits, que vraiment qu’il n’a pas les moyens, j’ai dit y’a pas de problème. C’est ainsi que nous sommes venus voir le directeur, on l’a expliqué parce que ce n’est pas sa première fois de faire la prise en charge d’un enfant dans notre service. Il a demandé est-ce que vous pouvez faire l’intervention, ,j’ai dit oui docteur ! Parce que si on n’opère pas l’enfant-là ce n’est pas bon, parce que la tumeur a déjà compressé les organes internes, il dit ok faite la facture vous m’envoyer moi-même je vais prendre ça en charge, je ne vais pas mettre ça à la charge de l’hôpital c’est ainsi nous avons fait les ordonnances j’ai envoyé, le directeur a pris en charge l’enfant, même les médicaments post-opératoires », jure Dr Arafan Fofana.
« C’est ainsi que l’intervention a eu lieu, et ça été un grand succès pour nous parce que, la cicatrisation a été rapide, on a enlevé la tumeur, les vidéos sont là. L’intervention du début jusqu’à la fin j’ai tout filmé. Après ça, c’est ainsi qu’ils m’ont demandé parce que nous suspectons un cancer nous leurs avons expliqué, c’est mieux d’aller à Conakry continuer en service de cancérologie faire la sémio-thérapie il dit y’a pas de problème. Mais il ne peut pas rentrer sans remercier le directeur, il est venu à plusieurs reprises sinon quand il était venu l’enfant ne marchait pas mais quand nous avons enlevé la tumeur elle a marché c’est ainsi moi j’ai appelé le directeur j’ai dit directeur les gens là sont là depuis trois (3) pour vous remercier à cause de ça maintenant ils sont venus avec l’enfant ils ont remercié puis ils sont rentrés».
« Quand ils sont rentrés un mois après, à peu près (2) deux mois ils m’ont appelé, que l’enfant a de la fièvre, qu’il a le palu moi j’ai dis-toi tu n’es pas docteur tu peux pas dire que ton enfant a le palu comment tu peux savoir cela, j’ai dit comme tu es dans une préfecture y’à l’hôpital allez-y là-bas ils vont voir si c’est le palu, j’ai dit si ça ne va pas revenez ici, lui il n’a pas été à l’hôpital, il a été voir je ne sais pas qui, il dit qu’on a injecté sa fille que depuis lors y’a de cela (2) deux jours qu’elle n’arrive plus à se tenir debout j’ai dit si c’est le cas venez par là il dit que non que ça commence à aller » raconte Dr Arafan Fafona.
Où est l’intérêt de l’enfant malade dans la dispute des parents valides ?
« Moi je suis surpris maintenant que j’ai été interpellé autre fois par les médias dire qu’il y’a un enfant que nous, depuis qu’il est venu, je passe matin midi soir voire l’enfant. J’étais même en train de mener une démarche pour qu’une institution puisse le prendre en charge. Mais je suis surpris aujourd’hui que, il a été voir les médias vraiment il ne nous a pas remercié.
L’enfant est en pédiatrie nous nous sommes limités maintenant dans la prise en charge, si l’enfant doit être prise en charge maintenant c’est dans une cancérologie », explique Dr Arafan Fofana.
Cette situation ‘’embarrassante’’, n’arrange pas la petite Mara qui se tord de douleurs et continue de payer les frais de l’incompréhension entre son père et ses médecins traitants.
De Kankan, Fanta La Diva Kourouma pour leguideinfo.net
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